A.RIMBAUD EN TROIS SPECTACLES
A.Carré, J.Détraz
création
Théâtre d'Elancourt, Théâtre du Montparnasse et Grand
Théâtre de Bruxelles.
-
Rimbaud ce Voyou Génial.
- Une saison en enfer.
- Les Illuminations.
extrait d'
Une Saison en Enfer.
“Je vous écris d’un pays lointain.”
TEXTES DE HENRI MICHAUX
A.Carré,
A.Pathak, J.Détraz
Inspiré par les
sentiments qui se dégagent des Raga de l’Inde, Alain Carré
puise dans les textes de H. Michaux à la fois comme
voyageur
critique et comme marcheur infatigable dans les espaces de
notre moi profond.“S’asseyant où ça leur plaît et se
faisant raser, là, sur place,
en pleine rue, indifférents au remuement, assis partout
sauf où on s’y attend, dans l’herbe en plein soleil (il se
nourrit de soleil) ou à l’ombre
(il se nourrit de l’ombre), ou à la séparation de l’ombre
et du soleil, tenant ne conversation entre les fleurs des
parcs, ou juste à côté ou contre
un banc (sait-on jamais où un chat va s’asseoir?), ainsi en
va-t-il de l’Indien. Immobile et n’attendant rien de
personne.” En France, un poète
devenu presque national s’est vu invité à parler de tout.
Les Grecs étaient pareils. Mais l’Indien leur est supérieur
à tous. Son histoire naturelle
ne laisse pas d’énumérer dix-huit manières de voler,
dix-sept de tomber, quatorze de courir. Dix-huit et la
question de voler a reçu tout apaisement.
in “Un Barbare en Asie.”
“Qui ressent les inclinations plus que les faits, qui en
sent venir la première légère poussée, aperçoit parfois
dans une rue silencieuse aux maisons
modestes, un géant instrument qui, se tenant entre deux de
ces habitations serrées, monte jusque au toit. C’est la
musique comprimée en ces maisons
pauvres et soumises et toutes pareilles, sans aucune
audace, c’est la musique retenue en ces lieux où il faut
être comme tout le monde, qui tient à
s’ exprimer.Là les maisons écoutent, surtout lorsque leurs
étroites fenêtres inutiles mais “de rigueur” sont, comme
toujours, closes, réservées, aux
rideaux conventionnels, où il est défendu de venir
regarder. Dans ces lieux obligatoirement recueillis, on
pourra entendre des sons nulle part ailleurs
entendus, des sons extraordinaires...
Ils ne peuvent plus être étouffés, des sons énormes." H.
MICHAUX in Affrontements.
LA
MALADIE DE LA MORT DE DURAS
A.Carré,
J.Détraz Création au
Théâtre du Crève-Cœur à Genève.
"La jeune femme
des nuits payées devrait être couchée sur des draps blancs
au milieu de la scène. Elle pourrait être nue. Autour
d'elle,
un homme marcherait en racontant l'histoire." "Celui dont
il est question ne serait jamais représenté. Même lorsqu'il
s'adresserait à la jeune femme,
ce serait par l'intercession de l'homme qui lit son
histoire." M.DURAS
Une chambre où deux êtres, face à un troisième absent, vont
tenter de s'aimer............tenter quoi?
extrait "La
maladie de la mort"
DON
QUICHOTTE
“Don Quichotte représente
la jeunesse d’une civilisation: il s’inventait des
événements; nous ne savons comment échapper à ceux qui
nous pressent” E.M. Cioran.
Cet opéra-jazz, d’après l’œuvre de Cervantes et l’Homme de
la Mancha, est un événement résolument moderne car si “le
but avoué de
Cervantès était la parodie du roman de chevalerie”, la
version proposée par Jacqui Détraz (Réécriture “jazz et ses
influences aujourd’hui”
de l’œuvre chantée de Jacques Brel) et Alain Carré (mise en
scène et interprétation du personnage de Cervantès )
pourrait bien être la parodie du monde actuel....une union
étroite entre l’œuvre du romancier du XVIème siècle et la
version chantée par Jacques Brel.
Distribution:
Patrick
Ringal-Daxhelet, baryton Don Quichotte
Serge Goubioud, ténor Sancho
Isabelle Desrochers, soprano Dulcinea
Mireille Berrod, soprano Adonza
Thierry Giraud Claviers, arrangements.
Jacqui Détraz Batterie, Tabla, Arrangements.
Jean Paul Autin (Arfi) Saxophone.
Luc Détraz Contrebasse.
Gilles Cogniat Guitare.